vendredi 20 septembre 2013

Relais Desserts fête Noël

C’est aux septiques et à ceux qui l’auraient oublié que les 24 pâtissiers, réunis par Relais Desserts pour présenter leurs créations Noël 2013, ont su rappeler que la pâtisserie est un art et Noël une fête. Exposées comme de véritables pièces d’orfèvrerie, à quelques pas de la place de la Concorde, les bûches arborent des rouges glamours et des mauves envoûtants. Exit le tout-crème-au-beurre et le praliné. Place aux textures légères et aux saveurs racées. On rêve avec des mousses cheesecake ou des crèmes mascarpone, dans des parfums aussi classiques qu’exotiques. Car c’est là toute la prouesse de cet exercice de style, que de faire d’un dessert on ne peut plus traditionnel un objet tout autre, tout en en préservant l’esprit.


Denis Matyasy, avec son « Sapin de Noël »  propose ainsi une bûche dans sa version d’avant la bûche, en recomposant un sapin avec des choux garnis d’un crémeux caramel. A contrario, le « Puits Rouge » de Jeff Oberweis et la « Taille de Guêpe » de Richard Sève reprennent la ligne traditionnelle du dessert de Noël en la restructurant avec des rouges soutenus et des dessins design, imprimés à même la crème au beurre pour l’un et la ganache pour l’autre. Ces deux bûches se retrouvent d’ailleurs dans la volonté de rendre hommage à un lieu, la nouvelle boutique Oberweis, au Luxembourg, et Paris, symbole de la France et de l’élégance.



Maëlig Georgelin, quant à lui, a opté pour une pâtisserie sans farine ni sucre. Loin d’avoir succombé aux sirènes du « light », ce pâtissier de bonne idée a simplement pensé aux allergiques et diabétiques. Noël est une fête, et elle devrait l’être pour tous.

Mais au milieu de ces merveilles, le « Noël à la Montagne II » – création Nöel de Pierre Hermé –, remporte finalement mon suffrage, avec  sa composition tout-chocolat d’une intensité remarquable, même si elle aurait presque pu être éclipsée par un mélange plus frais et parfumé. Une fois n’est pas coutume, la demoiselle « jamais-un-jour-sans-chocolat » décerne son prix spécial à la « Buche Louise » d'Arnaud Larher, toute de passion et de fraise vêtue. 


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